Ces élus ukrainiens devenus des Russes de Poutine

Lors du discours de Vladimir Poutine à la Douma, l’aura remarqué dans l’assistance deux Ukrainiens connus: Volodymyr Saldo



et Evgeny Balistsky.



Ancien maire de Kherson sous le régime ukrainien pré-annexion, Saldo a toujours été pro-russe, c’est-à-dire  favorable à la proximité étroite Ukraine – Russie, il a rallié Poutine lors de l’invasion et a été installé en gouverneur de la nouvelle région russe de Kherson. Puis le 9 novembre, Kherson est entièrement abandonné par les forces russes, et les forces ukrainiennes se réinstallent dans la ville avec peu de combats. Saldo perd son principal port d’attache. Aujourd’hui il est une icône sans pouvoir de la légitimité  fictive de l’incorporation dans la Fédération de Russie des régions de Zaporijia, Kherson (la ville et le  vaste territoire au sud du fleuve Dniepr), Donetsk et Lougansk. 

Evgueny Balitsky, politicien

pro-russe un peu moins accompli que Saldo, gouverneur pour la région russe annexée de Zaporijia, était également visible lors du discours. 

Rappelons que dans le cas des 2 nouvelles conquêtes du Kremlin en 2022, les régions (« Oblast » dans le langage russe ET ukrainien) Kherson et Zaporijia, les deux métropoles sont sous contrôle du gouvernement central ukrainien. Concernant la ville de Zaporijia, elle n’est même  jamais tombée aux mains de l’armée russe, et son gouverneur régional est bien insignifiant que Saldo.

La Moldavie menace la Russie? Pour Lavrov, c’est possible

Serguéï Lavrov estime que les Occidentaux préparent la Moldavie à un rôle d’ennemi de la Russie. « Ils ont installé — par des méthodes ni libres ni démoc. — une présidente pro-Otan, qui a la nationalité roumaine et est disposée à agir sans frein.

« I will not go into detail, but it (Moldova) is one of the countries that the West wants to be yet another « anti-Russia. » Pour rappel: la Moldavie N’A PAS D’ARMÉE, ni alliée. La psdte Maia Sandu, comme des millions de Moldaves, à le droit à la nationalité roumaine.

Enfin, le pays est ceinturé par la Transnistrie, étrange État corridor, fidèle à la Fédération de Russie, base d’une force de soldats russes à peine maquillés en forces armées transnistriennes, et qui pourrait déferler sur Chisinau en quelques heures. Qui menace qui?



La modeste sympathie russo-israélienne torpillée par le Ministre russe lui-même

Sergueï Lavrov, 🇷🇺 Ministre des Affaires Étrangères russe, vient de plonger dans le scandale. Le président Zelensky est un nazi, et d’ailleurs Hitler avait du sang juif lui aussi, dit-il à une télé italienne.


L’absurdité offensante de ses déclarations anéantissent le peu de crédibilité qui lui restait en Occident. Où ira maintenant la cordiale relation israélo-russe? Une question de logique: que peut bien savoir le Ministre russe sur cette question. Les études historiques se sont succédées, sans pouvoir jamais établir la véracité de la judéité de sang attribuable au Führer. Jamais une piste sérieuse et étayée n’a été étayée. Un bon résumé dans « Les mythes de Seconde Guerre Mondiale », sous la direction de Jean Lopez et Olivier Wieviorka (éditions Perrin), y consacre un chapitre figurant les principales sources, et Brendan Simms « The Word Was Not Big Enough » for Hitler, Allan Lane publishers, y présente une étude parallèle menant au même résultat: hautement improbable sinon insensé.

En Israël le choc de cette remarque commence seulement à se faire sentir, l’ambassadeur de Russie en Israël a été convoqué. Les relations russo-israéliennes en prennent un coup.