D’après des sources bien renseignées, l’armée russe amasse et entraîne plusieurs unités à la frontière avec les pays baltes et la Finlande.
Cette nouvelle intervient alors même que l’armée russe serait en bonne voie de remporter le conflit en Ukraine toujours d’après nos sources. L’arrivée du matériel militaire occidental pour l’armée ukrainienne et les lourdes pertes subies ces derniers mois pourraient bien ne pas suffire à inverser la tendance.
Plusieurs éléments permettent d’affirmer cela. D’abord, la Russie est capable de tenir ses positions depuis plusieurs mois ce qui n’est pas le cas de l’Ukraine qui a reculé significativement à Kharkiv ces dernières semaines. D’autre part, l’armée russe possède une réserve d’hommes considérable pour les mois à venir. D’ici à 2026, elle pourrait atteindre le chiffre colossal de 1,5 million d’hommes, un chiffre que les Ukrainiens ne sont pas capables d’atteindre faute de ressources en hommes.
Enfin et contrairement à certaines affirmations un peu optimistes, l’armée russe possède des réserves en armement démesurées par rapport à l’Ukraine. Dès 2025, elle devrait par exemple être équipée de nouvelles unités de blindés, dont des véhicules de transport de troupes BMD 4 et de nouveaux missiles.
Quels moyens peut donc mettre en oeuvre l’Ukraine pour contrer ces avancées russes ? L’un d’entre eux est de frapper davantage de cibles civiles en Russie, dont les installations pétrolières, que les drones ukrainiens sont aujourd’hui en mesure d’atteindre.
Azerbaïdjan-Arménie
L’Arménie pourrait être envahie par l’Azerbaïdjan dans les six prochains mois d’après d’autres sources de haut niveau.
Parmi les motivations du président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, figure le désenclavement de la région du Nakhitchevan, située à la frontière avec l’Iran et la Turquie.
Depuis l’invasion complète du Haut-Karabakh en septembre 2023, les Arméniens doivent se plier à plusieurs exigences azerbaïdjanaises en tant que vaincus, dont des concessions de terres, qui permettraient à l’Azerbaïdjan de retrouver progressivement sa taille sous l’Union soviétique. La vengeance des Azéris pout leur défaite contre l’Arménie durant la guerre de 1994 serait ainsi assouvie. Mais il est peu probable que le gouvernement arménien puisse remplir toutes les exigences de son voisin, ce qui pourrait donner un prétexte à Aliev de lancer une invasion.
Vladimir Poutine n’en serait pas peiné, au contraire. Il souhaiterait qu’un gouvernement pro-russe soit institué en Arménie pour faciliter son contrôle du Caucase, de même pour la Géorgie. La Russie et l’Azerbaïdjan étant alliés, Vladimir Poutine pourrait profiter d’une invasion azerbaïdjanaise pour installer un gouvernement arménien fantôme, élu démocratiquement et qui obéirait docilement aux ordres de Moscou. Un autre moyen serait de faire tomber le gouvernement via des manœuvres de déstabilisation qui sont déjà en cours d’ailleurs.
Depuis l’invasion du Haut-Karabakh que les Russes n’ont pas cherché à empêcher, le gouvernement de Nikol Pachinian s’est largement tourné vers la France et les Etats-Unis et les tensions diplomatiques entre Erevan et Moscou ont d’ailleurs cru ces dernières semaines. Le Premier ministre arménien a notamment lancé des accusations de propagande contre la chaîne de télévision Channel One, possédée par des Russes et qui est très critique de Pachinian. Ce dernier a fait interrompre la diffusion de la chaîne pendant quelques jours, fin mai.