En Irak, un minaret de 3 siècles est bêtement démoli

Crime contre le patrimoine en Irak: la mosquée Siraji, vieille de 3 siècles, à Basra, vient aujourd’hui à 3h du matin, d’être démolie par bulldozer. Le minaret en particulier a été renversé, devant une caméra. Tollé d’indignation devant ce vandalisme contre le patrimoine. Maintenant, les autorités embarrassées, se renvoient la balle: ce n’est pas mon bureau qui a donné l’ordre! Il paraît qu’une route bordait le minaret, sans même un éloignement. À cette erreur de conception l’on a imaginé de déplacer non pas la route mais la mosquée…

datant de l’époque ottomane et 2e plus vieille du pays! L’idée d’origine était de démanteler la structure pour la reconstruire plus loin. Après la destruction de la mosquée (chiite) al Nouri de Mossoul, l’Irak devient lle pays des destructeurs du patrimoine religieux. Lamentable.

Il paraît qu’une route bordait le minaret, de manière inouë. Même pas un éloignement. À cette erreur de conception l’on a imaginé de déplacer non pas la route mais la mosquée, datant de l’époque ottomane et 2e plus vieille du pays! L’idée étant de démanteler la structure et la reconstruire loin de cette route à deux voies. Après la destruction de la mosquée Al Nour de Mossoul, l’on se demande si l’Irak ne serait pas le pays des destructeurs du patrimoine religieux. 

La Russie préside le Conseil de sécurité des Nations unies : quasi-paralysie garantie

Il s’agit de la première fois que deux membres du CSNU sont en quasi-guerre, depuis la fin de la Guerre du Vietnam en 1972. Le Conseil de sécurité des Nations unies traite uniquement des dangers contre la paix mondiale.

paru dans La Revue Politique et Parlementaire

La Russie préside le Conseil de sécurité des Nations unies : quasi-paralysie garantie

4 avril 2023

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est outré que la Russie puisse le présider, car Vladimir Poutine est sous le coup d’un mandat d’arrêt pour crimes de guerre. Toutefois, la Cour pénale internationale, auteur du mandat, n’est pas reconnue par un tiers des membres des Nations unies, et n’a pas force contraignante en droit pur chez les non-adhérents. La Fédération de Russie, les États-Unis, et même la République d’Ukraine ne sont pas adhérents, mais ces deux derniers ont décidé d’appliquer le mandat ce qui pose un problème rarissime en droit ! Le précédent de la Yougoslavie revient ici à l’esprit. Autre point déroutant : la Cour internationale de justice, organe ounsien universellement reconnu, ne reçoit pas les plaintes contre les personnes, et l’Ukraine y a déjà déposé deux plaintes contre la Fédération de Russie, qui sont encore “pendantes”. En définitive, le Conseil de sécurité n’est pas dans une contradiction juridique née de la présidence russe de ce mois d’avril. L’ire de Zelensky prend tout son sens, lui qui appelle à une réforme d’un “système cassé”.

Aucune procédure directe n’existe pour invalider une présidence.

La rotation se fait tous les mois, par ordre alphabétique. Le Mozambique précède la Russie, qui précède la Suisse. l’État qui préside fixe l’agenda, fait des déclarations par simple majorité sans que le véto ne joue. Ce Conseil de sécurité compte quinze membres, dix qui tournent tous les deux ans, et cinq membres permanents : Russie, États-Unis, Chine populaire, Royaume-Uni, et France bien sûr, et chacun de ces cinq a un droit de véto sur les Résolutions uniquement. Seules les Résolutions peuvent autoriser l’usage de la force, donc l’on voit le germe de la paralysie de par les statuts eux-mêmes.

La présidence russe, va agir contre les États-Unis, c’est certain, parce que ce vendredi 31 mars, dans une parfaite concomitance de dates, Vladimir Poutine a décrété une nouvelle Doctrine stratégique russe, explicitement orientée contre les États-Unis. L’ambassadeur russe auprès des Nations unies, Vassily Nebenzia, a d’ailleurs expliqué le même jour à l’agence de presse russe TASS quel serait son agenda de travail : le 10 avril un débat sur l’exportation d’armements ; le 24 avril un débat présidé par Serguéï Lavrov en personne à New York sur le multilatéralisme ; et toujours avec Lavrov le 25 avril sur la question israélo-palestinienne.

L’idée de réformer le Conseil de sécurité existe. La France préconise l’ouverture à davantage de membres, et voudrait inclure l’Inde, le Nigeria, le Brésil, aux populations immenses. Mais les rivaux de ces pays-là, ne le veulent pas !

Aussi la France  et d’autres voudraient disqualifier de diverses manières un membre du Conseil de sécurité qui mènerait une guerre en violation de la Chartes des Nations unies, mais là non plus rien ne progresse car les intéressés détiennent eux-mêmes le droit exclusif de se réformer.

En fin de compte, si le Conseil de sécurité finit par envoyer des Casques bleus sur une zone, c’est dans une approche humanitaire, voire dans une approche de contrainte à la paix, qui est la terminologie onusienne pour dire que l’ONU peut faire la guerre. C’est rarissime, et cela concerne généralement l’Afrique (République démocratique du Congo, Somalie), les Balkans, et l’Asie du Sud-Est (Cambodge, Timor oriental).

Deux lueurs d’espoir, heureusement. D’abord, la sécurisation des centrales nucléaires ukrainiennes. Le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, et le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique Rafael Grossi, réussiraient à obtenir un modus vivendi pour la centrale de Zaporijia, ce que le Conseil de sécurité devrait entériner si l’on se réfère à l’attitude russe sur ce point. Enin, concernant les livraisons de céréales russes et ukrainiennes par la Mer Noire, l’ambassadeur Nebenzia y a fait allusion favorablement dans son entretien à TASS.

Harold Hyman
Spécialiste des questions internationales à CNEWS

Zelensky: les Européens agissent correctement mais doivent accélérer

Entendu dans les couloirs du Sommet européen du 23-24 mars 2023.

Volodymyr Zelensky vient de parler en visioconférence aux 27 membres de l’UE, réunis en conseil, alors qu’il circulait en train derrière le front oriental. Les villes visitées: Zaporijia, Bakhmout, Kherson.   Selon le président ukrainien, il y a 5 éléments dans cette guerre qui ne sauraient ouffrir plus d’attente:

les missiles à longue portée;

les avions de chasse
les nouvelles sanctions
les négociations sur une formule de paix comme unique issue finale (aucun détail fourni) ;
et les réformes institutionnelles, dont la poursuite devrait satisfaire les 27.
Le président ukrainien dégagé beaucoup d’émotion, exhortant les Européens à accélérer l’aide militaire et les gestes diplomatiques tels que les sanctions, afin de remonter le moral des troupes et civils sur le front. Tout retard ne fait que prolonger la guerre.  Il reconnaît le million de munitions en voie de distribution sur le front.
Il est reconnaissant pour la livraison d’avions de chasse MIG, et les chars d’assaut Leopard. Tout cela est bon, c’est la vitesse qui conditionne la possibilité de tenir le front. HT/DD

À la veille des discussions entre les Etats du Kosovo, Serbie, et l’UE, voici ce que pensaient l’Atlantic Council dans un briefing ouvert:

Amb. Cameron Munter
Nonresident Senior Fellow
Atlantic Council
Former US Ambassador to the Republic of Serbia
We need strategic ambiguity
We need grass roots solutions,going door to door in jumpy n’hoods.
Important for Kosovo Serbs totalk to national govt of Kos under auspices of US EMBASSY.
Mme Maja Piscevic
Nonresident Senior Fellow
Atlantic Council
Serbs in Northerj Kosovo want integration because alternative is MASS MIGRATION, they seek health care, education, human services, they fear abandon.
Veton Surroi
Journalist / WriteR
Former member of the Kosovo Assembly.
Serbian Orthodox Church has begun to create a sovereign issue, but it ought not be bec Serbia and Kosovo are secular states.
ASMM Assoc of Serbian Majority Municipalities is a problem for Albanian parties;
We need new rhetoric.
CONFLICT IN UKRAINE has renewed interest in Kossovo question, so let us look at problem geopolitically.
Ivan Vejvoda
Permanent Fellow
Institute for Human Sciences (IWM)
former advisor to Djindjic
Bxl agreement 2013
UN Resolution 1244 was used by Serbian realists, you can use Association Serbian Majority of Municipalities.
There are so many methods:
South Tyrol, Northern Ireland, Faeroe Islands.
Do we wish to be Kashmeer or Cyprus? To Join EU means bite the bullet, abandon what you thought was possible and accept reality on ground.
N Macedonian Prespa Deal between Tsipras and Bulgarian PM Zaev, they were visionaries despite being in minority in own country.
In Dec 2022 the Licence Plates crisis approached violence

Ambassador HILL

Serbia is dependant on EU, and investment from Germany, Italy, UK etc
Are there alternatives to EU? Yes, Albania in 1961!